Lundi matin, la semaine a très rapidement commencé avec une petite séance de danse. En effet, comme l’an dernier, les représentants de parents d’élèves ont décidé d’offrir une petite chorégraphie pour le repas partagé de fin d’année. La séance a été organisée par une maman danseuse professionnelle. Les enfants ont donc eu l’occasion d’évoluer en musique de manière saccadée et de manière plus harmonieuse. Ils se sont ensuite aventurés dans les « hautes herbes » en guettant les éventuels lions puis en chassant les criquets et les fourmis…








Après cette petite « mise en bouche » bien sympathique, nous avons abordé une semaine…difficile ! La proximité des vacances ou la fatigue, je ne sais pas bien, mais visiblement la motivation n’était plus vraiment là… Le retour du mauvais temps n’y est sans doute pas pour rien non plus ! Nous avons néanmoins débuté notre travail autour de notre nouvel album intitulé « Chance ou malchance ? ». Les aventures de deux héros qui, de bonnes en mauvaises surprises, ont matière à se poser des questions existentielles ! De quoi permettre de réfléchir un peu !

Pour commencer à travailler sur cet album, nous avons eu une fiche de repérage de phrases et de mots. Pour la copie, les enfants ont écrit « ILS S’AMUSAIENT DANS LA FORÊT. » et ont tapé les phrases « SOUDAIN, OURS TRÉBUCHA SUR UNE PIERRE ET DÉGRINGOLA. COUVERT DE BOUE ET DE FEUILLES, IL SE REDRESSA. QUELLE MALCHANCE ! ». Beaucoup de majuscules ! En parallèle, nous avons retrouvé les mosaïques et le cahier d’écriture avec les ponts, le e, et le syllabes me, ne, le chiffre 5 et les mots même, môme et nem suivant les groupes et la rapidité du travail…
















Après la pause du matin, retour de la pâte à modeler (hé oui, toujours !) avec « QUELLE MALCHANCE » à former sur une seule ligne et avec des colombins réguliers… Consigne approximativement respectée !





En début d’après-midi, nous avons poursuivi notre travail sur les syllabes avec la syllabe RI. C’est là que tout s’est compliqué et que j’ai « perdu » beaucoup d’enfants. C’était l’effort demandé de trop… Nous avons tout d’abord défini la syllabe travaillée à partir des images proposées, puis nous avons cherché le nombre de syllabes des mots et nous les avons écrits phonétiquement. Et là, l’écart s’est irrémédiablement creusé entre les enfants qui suivaient et ceux qui n’étaient tout simplement plus là… Enfin, la fiche récapitulative a tout de même pu être renseignée aujourd’hui…
J’ai malheureusement bien peur que beaucoup d’enfants n’attribuent que peu de sens à cette fiche récapitulative…
Puis nous sommes passés aux activités de l’après-midi avec une grande nouveauté, le « défi découpage » ! Il est habituellement reconnu que les défis motivent. Hé bien pas toujours, j’en ai fait l’amère expérience ! Il est évident que les compétences en découpage demandant un minimum de précision sont à travailler en urgence ! Sept niveaux à franchir et le premier niveau a déjà été problématique pour de nombreux enfants ! J’espère qu’après deux semaines de pause l’écoute sera meilleure. Car le problème est bien là, les explications sont actuellement inutiles parce qu’elles ne sont pas vraiment écoutées… Il est vraiment temps de faire un break ! Enfin, nous avons tout de même eu de très belles réussites, parfois même plutôt inattendues ! Parallèlement à cela, nous avons eu la fiche de la syllabe RI, très moyennement réussie malgré une préparation assidue, les dominos et le jeu de construction, bouffée d’air pur dans ce monde cruel… Et puis, bien sûr, avec Laetitia, une production plastique directement inspirée des illustrations de notre album.




















En fin d’après-midi, les coloriages codés ont fait leur retour avec la rotation des activités. Du 4 au 12, les écarts se creusent… Pas bien grave en soi, on adhère ou pas… Il est encore difficile à cet âge (et plus tard…) d’accepter une certaine contrainte…


Enfin, vendredi matin, après cette semaine très maussade, nous avons retrouvé Laurence et les musiciens de l’ENM avec le beau temps pour notre chorale finale, en situation réelle, avec les maîtresses (et maître) en directeurs de chant…
On est musicien ou pas… dans mon cas, la question reste entière ! Chanter a cappella est une chose, devoir suivre des musiciens… ben c’est un peu plus compliqué ! Cela dit, ça a été une expérience très intéressante et enrichissante ! Et les musiciens étaient professionnels et patients !




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